ROUGE / SANG

CRÉATION DANSE THÉÂTRE

Mise en scène Vincent Dussart

Création 2002

« À QUEL MOMENT, À PARTIR DE QUEL ACTE, DEVIENT-ON INHUMAIN ? »

GÉNÉRIQUE

Création 2002, danse / théâtre • TEXTE Bernard Souviraa • MISE EN SCÈNE Vincent Dussart CONCEPTION Vincent Dussart et Rachel Mateis • COMPOSITION MUSICALE ET BANDE SON Jean-Yves Gratius et Jean-Christophe Marq • SCÉNOGRAPHIE Charlie Jeffery • LUMIÈRES Jérôme Bertin • AVEC Virginie Deville, Rachel Mateis, Anne de Rocquigny, Sophie Torresi, et les musiciens (en alternance) Jean-Yves Gratius et Jean-Christophe Marq • VOIX Géraldine Keller

MENTIONS OBLIGATOIRES

CoProduction

Compagnie de l’Arcade / Compagnie Josefa / Manufacture de Saint-Quentin

Compagnie de l’Arcade avec le soutien de la Drac Picardie, du Conseil régional de Picardie, du Conseil général de l’Aisne et du Rectorat d’Amiens, et de la Ville de Saint-Quentin

Compagnie Josefa avec le soutien de la Drac Picardie, du Conseil régional de Picardie et du Conseil général de l’Oise

SYNOPSIS

Rouge / Sang, spectacle mêlant la danse et le théâtre pour interroger l’humain.
À quel moment, à partir de quel acte, devient-on inhumain ?
La barbarie est-elle humaine ?
Comment notre identité est-elle modifiée par l’émotion ?

Dans l’esprit des iconographes du Moyen-Age, le rouge vif représente l’incandescence, l’activité.
Pour les hébreux, le rouge est employé dans une série d’expressions dérivées du mot « dam » qui signifie sang. Or, dans la pensée hébraïque, le sang signifie la vie.
En Inde, Brahmâ, le créateur du monde, était représenté en rouge.
En Grèce, le rouge symbolisait l’amour régénérateur .
En Chine et au Japon, le rouge est bénéfique, éloigne les démons et donne la vie.
Dans l’art chrétien, le rouge symbolise l’ Esprit-Saint sous la forme du feu, chargé du pouvoir de régénération et de purification des âmes.

Le rouge « éclatant » est diurne, tonique, incitant à l’action.
Le rouge « sombre » est nocturne, secret.

Tantôt il évoque le courage, la honte, l’audace, l’amour, la sexualité ; tantôt il alerte, invite à la prudence, retient, dévoile un trouble.
Il est signe de colère, de haine.
Il représente nos racines, notre ancrage à la terre.

LES ATHALIENNES

Le projet donne lieu à la commande d’un texte à l’auteur Bernard Souviraa qui choisira de mettre l’accent sur le sang et écrira pour les trois comédiennes Les Athaliennes.

« Sang/Femme, les deux signifiants m’évoquent immédiatement le personnage biblique et racinien d’Athalie, celle qui par vengeance et désir de toute-puissance massacra ses petits-enfants et qui à son tour fut massacrée. Le sang versé des victimes, le sang versé de la meurtrière : circularité où s’inscrit le goût partagé et trouble du sang, quand les justiciers deviennent bourreaux. Ainsi, ces trois monologues féminins sur le sang – Athalie/Pam/Captative – auront pour titre générique Athaliennes dans lequel on entend, outre le rapport à l’anti-héroïne infanticide, à la fois lien et hyène.
Lien : sang familial dans l’arène de l’inconscient, clivant le quotidien contemporain du personnage de Pam.
Hyène : aspiration sanguinaire quand l’Autre éveille, chez cette folle du discours qu’est Captative, l’irrépressible soif »

Bernard Souviraa