SUR LE TERRAIN
Petites formes immersives disponibles en tournée
Face à la difficulté pour les jeunes de rencontrer des œuvres et des artistes, la Compagnie de l’Arcade propose trois formes théâtrales immersives.
Ces spectacles se jouent au sein de la classe, sans modifier la disposition de la salle de cours.
Ils sont suivis d’un temps d’échanges et de médiation.
Trois propositions aussi disponibles via le Pass Culture.
Il était une fois… de trop
GÉNÉRIQUE
Création 2024 • MISE EN SCÈNE Vincent Dussart • AVEC Anatole Devoucoux du Buysson, Vincent Dussart, Nathalie Yanoz
D’après la loi, le harcèlement discriminatoire est une forme de discrimination et se défnit comme: « Tout agissement lié à [un motif prohibé], subi par une personne et ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ».
Art. 1 de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008.
Une proposition pour en débattre à partir de la 4ème/3ème:
Il était une fois… de trop

EXTRAIT
« Cinq commentaires en dessous :
On dirait un chien famélique / Qui c’est / Il faut appeler médecin sans frontières / Moi, ça me dégoutte / à vomir
Elle referme l’écran. met l’ordinateur sous son lit, un coussin par-dessus. Elle met la musique à fond. »
Extrait de Cross, le chant des collèges, Julie Rosselo-Rochet
Chère Famille
GÉNÉRIQUE
Création 2023 • MISE EN SCÈNE Vincent Dussart • AVEC Anatole Devoucoux du Buysson, Vincent Dussart, Nathalie Yanoz
On peut définir le sentiment d’appartenance comme l’émotion de se considérer comme partie intégrante d’une famille, d’un groupe ou d’un réseau. Mais à l’ère de « l’homme flexible » où l’appartenance à une famille, un groupe de travail, une communauté, une nation, devient plus floue, moins durable et multiforme et est marquée par l’élargissement des réseaux sociaux, le sentiment d’appartenance se construit davantage dans une trajectoire individuelle de stratégies et de choix personnels. Le sentiment d’appartenance d’un individu à une collectivité se développe de pair avec la capacité qu’il a de pouvoir exprimer ses besoins, ses attentes, ses suggestions et le sentiment d’être reconnu dans la contribution qu’il peut apporter quelque chose à cette société.
Une proposition pour en débattre à partir de la 4ème:
Chère Famille
EXTRAIT
« Je me rappelle les longues promenades dans la forêt gelée, juste avant on avait regardé la télé,
et mes parents se racontaient le film qu’on venait de voir,
Ils se repassaient les images,
Ils se refaisaient le film qu’on venait de voir.
Une phrase par image
Je restais en arrière, je voulais marcher tout seul, goûter le moment où mes parents
disparaissaient à l’horizon, j’étais seul, enfin.
Et puis tout est devenu sombre, vaste, froid, immense : tout était gris, c’était novembre, j’étais
tout seul, autour de moi : le reste du monde.
Lentement je suis retourné à côté d’eux,
Ils ne s’étaient même pas rendu compte que je n’étais pas là : ils ne s’en étaient même pas rendu
compte, ils continuaient de parler,
Quand je suis absent, personne ne me remarque.
L’univers de s’intéresse pas à moi !
L’univers n’a pas encore remarqué que j’existe !
Je n’existe pas ! Je n’existe pas ! Je ne suis pas là du tout ! Ne cessait de crier une voix dans
ma tête. »
Extrait de Sous la glace, Falk Richter
Oh! Trop la honte
GÉNÉRIQUE
Création 2022 • MISE EN SCÈNE Vincent Dussart • AVEC Virginie Deville, François Duhem, Anne de Rocquigny
La honte peut être la conséquence d’une humiliation soit dans une situation « personnelle » soit dans l’assimilation invalidante de son groupe d’appartenance : famille, race, groupe ethnique, classe sociale, minorités… Dans les deux cas, l’impulsion est externe. Survient alors un mouvement psychique par lequel la honte est intériorisée. L’humiliation, le mépris, l’invalidation dont l’individu est l’objet produisent une trace qui persiste alors même que l’humiliation a cessé.
Une proposition pour en débattre à partir de la 6ème:
Oh! Trop la honte
EXTRAIT
« François : Je pressais le pas, impatient de mettre fin à cette situation gênante, ma mère était devenue le centre d’intérêt de tout le convoi scolaire. Elle était le point de mire de tous les regards, elle serait dès demain le sujet de toutes les conversations, ce serait à qui l’imiterait le mieux, ce serait à qui me verrait le premier à l’intercours et m’appellerait devant tout le monde, mon chéri ! Mon chéri qui deviendrait à coup sûr mon surnom. Un diminutif qui serait bien difficile à accepter. »
Extrait de Alice pour le moment, Slvain Levey